Anxiété et alimentation : quel lien ?
- DAVID MASSAL
- il y a 6 jours
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Le lien entre anxiété et alimentation est profond, mais souvent méconnu. Beaucoup de personnes constatent qu’elles mangent davantage en période de stress… ou au contraire qu’elles perdent complètement l’appétit. Ce lien étroit entre les émotions et les comportements alimentaires est au cœur de nombreux troubles du comportement alimentaire (TCA).
En tant que psychologue psychothérapeute à Lyon, je reçois régulièrement des patients qui viennent consulter pour des difficultés alimentaires… derrière lesquelles se cache une anxiété mal gérée ou non reconnue.
Manger pour calmer l’anxiété : un mécanisme fréquent
L’alimentation émotionnelle est un phénomène courant : il s’agit de manger non pas par faim, mais pour apaiser un état intérieur. En période de tension, de tristesse ou de surcharge mentale, la nourriture devient un moyen de régulation.
Parmi les manifestations fréquentes :
Grignotages répétés, souvent sucrés ou gras.
Crises de compulsion alimentaire le soir ou la nuit.
Difficultés à s’arrêter de manger une fois lancé(e).
Culpabilité après avoir mangé, voire honte ou isolement.
Ces comportements peuvent être les premiers signes d’un trouble alimentaire, que je détaille dans la page Comment reconnaître un trouble du comportement alimentaire ?.
Quand l’anxiété coupe l’appétit
L’effet inverse existe également : certaines personnes ressentent une perte d’appétit totale en période de stress. L’estomac se noue, l’envie de manger disparaît, et le repas devient une contrainte.
Ces signes peuvent apparaître :
En période de surcharge professionnelle ou scolaire.
Lors de conflits familiaux ou personnels.
En cas de trouble anxieux généralisé ou d’attaque de panique.
À long terme, cela peut conduire à une restriction alimentaire, voire à des schémas de contrôle strict… qui glissent parfois vers l’anorexie mentale.
Un article de référence sur le sujet est disponible sur : – Anxiété et alimentation .
Pourquoi ce lien existe-t-il ?
Le lien entre cerveau, émotions et alimentation est biologique et psychologique. Lorsqu’on est stressé :
Le cortisol (hormone du stress) modifie les sensations de faim et de satiété.
Le cerveau cherche des sources de plaisir immédiat (comme les aliments sucrés).
Les repères corporels (faim/satiété) deviennent moins accessibles.
Mais il s’agit aussi d’un mécanisme d’adaptation psychique : la nourriture peut servir à remplir un vide, calmer une peur, éviter une pensée pénible.
Si tu te reconnais dans ces comportements, tu peux consulter la page Sortir du cercle vicieux de la restriction et des compulsions.
Peut-on s’en sortir seul(e) ?
Changer sa relation à la nourriture ne se résume pas à suivre un régime ou à contrôler son alimentation. Il s’agit avant tout de comprendre ce qui se passe en soi.
Voici quelques premières pistes :
Identifier les situations déclenchantes (journées stressantes, conflits, solitude…).
Repérer les émotions associées (ennui, peur, colère, tristesse).
Travailler sur l’estime de soi et la gestion émotionnelle.
Un accompagnement thérapeutique permet de faire ce travail en profondeur.
Mon accompagnement à Lyon
En tant que psychologue à Lyon, je propose un accompagnement personnalisé aux personnes souffrant de troubles alimentaires, ou d’alimentation émotionnelle liée à l’anxiété.
Mon approche repose sur :
Une écoute bienveillante et sans jugement.
La compréhension des émotions et des mécanismes inconscients.
Le travail sur la confiance en soi, le corps et les besoins réels.
Les consultations ont lieu à mon cabinet, situé dans le 2e arrondissement de Lyon, ou en visio.Pour en savoir plus, visitez la page David Massal – Psychologue spécialisé TCA à Lyon ou prenez contact via la page Prendre rendez-vous.